Origines
Paul
Marquer est né dans une famille protestante du côté paternel.
Son père s'appelle Léon Joseph Valérien Marquer (1874-1950),
il est né le 14 avril 1874 à Saint James (Manche) et il exerce la profession de
pharmacien à Tourcoing. Plus tard, vers 1940, il déménage avec son épouse à St Brice-en-Coglès (35).
La mère de Paul s'appelle, Louise Sophie Pernot, elle est née
le 23 juillet 1885 à Lima au Pérou dans une famille catholique. Elle arrive en
France à l'âge de 8 ans, à la fin du XIXe siècle et est élevée dans une famille
luthérienne d'Héricourt dans le pays de Montbéliard. Sa soeur est dans une
autre famille du village et elles se retrouvent au Temple le dimanche (Ancienne
église
St Christophe transformée définitivement en temple en 1887). Mais il existe un doute sur le fait qu'elle grandisse à Héricourt. Peut-être qu'au moment où elle est devenue orpheline de ses deux parents à l'âge de 8 ans, elle aurait pu grandir à Fougères après avoir été recueillie par sa tante Frédérique Pernot-Vinet épouse d'Emile Vinet capitaine (de l'armée française, plus vraisemblablement que dans la marine marchande). Le couple Vinet-Pernot habitait à Fougères.
Son père est Alfred Frédéric Pernot, né le 28 août 1849 à Héricourt (Haute-Saône), décédé à Héricourt le 22 juillet 1896. Il était d'origine protestante
Sa mère est
Carlota (Charlotte pour l'état civil français) Émilie Rojas, née en 1860, catholique, décédée à Belfort (Haut-Rhin) le 27
novembre 1899.
Léon Marquer et Louise Pernot (qui résidait alors à Fougères) se marient à
Lille le 15 juillet 1911.
De l'union de ce couple vont naître deux enfants, mais Frédéric décède à l'âge
de 10 ans d'une diphtérie.
Paul Léon Charles Marquer est né le 7
septembre 1913 à Tourcoing.
Dans sa jeunesse Paul Marquer a été
dans le scoutisme comme éclaireurs et chef éclaireurs à Tourcoing puis chef à
Paris et à l'échelon provincial en Ile de France puis à Roubaix et enfin à
Saint Brieuc. Il organisait encore des camps d'éclaireurs avec la petite troupe
qu'il avait créé dans les Alpes, en Espagne, au Chambon-sur-Lignon.
Écu des éclaireurs unionistes |
Pour suivre la tradition familiale, Paul Marquer va entreprendre des études de pharmacie mais après trois années d'études son père va comprendre que c'est vers la théologie que son fils doit aller.
Paul part effectuer son service militaire dans un premier temps puis rejoint la Faculté de théologie protestante en 1937 à Paris.
Son
épouse est Jeanne Cécile Catala, elle est née le 10 juin
1914 à Marseille. Sa famille est protestante, assez aisée, d'origine suisse
(Glaris). Sa famille est venue s'installer à Marseille en 1850.
Ainée de 6 enfants, Jeanne va à Paris pour entreprendre des études d'assistante
sociale. Elle fréquente le temple de la rue Madame. Jeanne Catala est active
dans le scoutisme. Elle dirigeait la meute de Louveteaux de la rue Madame à Paris après avoir été éclaireuse et cheftaine d'éclaireuse à Marseille. Paul Marquer dirigeait le groupe
des éclaireurs rue Madame.
Paul Marquer, mobilisé pendant la "drôle de guerre", écrit à Jeanne une quarantaine de lettres de février à juin 1940 alors qu'il est à Marseille. Ils se retrouvent en mai 1940 puis pendant l'été 1940.
Le mariage entre Paul et Jeanne se déroule le 14 septembre 1940 à Paris, 14ème
arrondissement.
Paul et Jeanne Marquer. |
Les enfants de la famille Marquer sont :
Annie, née le 21 octobre 1941 à Lille, à l'Hôpital-Ecole Ambroise Paré (clinique
protestante)
Jean-Paul, né le 21 janvier 1943 à Lille, à l'Hôpital-Ecole Ambroise Paré fondé en 1923 (clinique protestante)
Jacqueline, née le 22 août 1944 à Lille,à l'Hôpital-Ecole Ambroise Paré (clinique protestante)
Yves, né le 4 mai 1946 à Lille, à l'Hôpital-Ecole Ambroise Paré (clinique protestante)
François, né le 2 juin 1951 à Saint-Brieuc
Yann-Patrick, né le 27 février 1955 à St Brieuc
1954. De gauche à droite, Paul Marquer, Louise, Yves, Jeanne avec François sur les genoux, Jean-Paul, Jacqueline et Annie. |
En 1943, Paul Marquer est assistant de paroisse à Croix (à côté de Lille) pendant son proposanat au sein de l’Église Réformée de France dans la première circonscription (Nord).
Pendant l'Occupation, Paul et Jeanne Marquer ont animé de nombreuses colonies de vacances, avec des enfants juifs cachés au milieu des autres qui au cours de la colo disparaissaient en Suisse depuis Voiron en Isère ou en Espagne depuis l'Aquitaine. Jeanne Marquer a dirigé ces colonies jusqu'en 1944 avec ses 2 enfants en bas-âge et enceinte.
Un
document d'archives concernant la famille Marquer est le recensement de 1946 à
Roubaix qui indique seulement 5 personnes dans le foyer (Les trois derniers
garçons ne sont pas encore nés). Tout le monde habite au 106 Boulevard de
Belfort, adresse du Foyer La Solidarité où Paul Marquer exerce comme pasteur.
Extrait de la page de recensement en 1946 à Roubaix où figure la famille Marquer. Service des archives de Roubaix |
Toujours dans les années 40, le pasteur Paul Marquer est au service de la Mission populaire évangélique à Roubaix dans le troisième Consistoire, Flandres-Littoral. Le pasteur est considéré comme un des principaux permanents de la mission populaire dans le quartier de Pile à Roubaix, au Foyer "La Solidarité".
Ce foyer est créé à Roubaix par Elie Gounelle en 1898. C'est alors une Maison
du Peuple où se rencontraient des ouvriers et des personnes d'autres catégories
sociales pour discuter et mettre en pratique les théories d'entraide élaborées
par le christianisme social.
La Solidarité de Roubaix comprenait une salle de conférence, une salle de
lecture, une bibliothèque et un café où on ne trouvait que des boissons
non-alcoolisées, des chambres à louer ou à prêter.
Dans ce lieu appelé "La Solidarité" s'entrecroisaient des oeuvres
multiples : lieu d'accueil, université populaire, cercle ouvrier. Un véritable
espace d'expérimentation où on ne demande pas aux personnes qui rentrent dans ce
foyer si elles sont protestantes ou non.
Exercer dans cette structure a eu beaucoup d'influence sur la suite de la vie du pasteur Marquer et on le verra dans ce qu'il mettra en place à St Brieuc par la suite. Par exemple des débats seront organisés par le pasteur dans des bars des quartiers ouvriers et des tracts sont distribués pour appeler à ces réunions.
Le pasteur innove et organise des rencontres de quartier chez des particuliers.
En 1948 la paroisse discute de l'opportunité de faire des réunions à la sortie des usines.
Paul
Marquer est nommé en Bretagne et va exercer à Saint-Brieuc de septembre 1947 à
septembre 1961. Il est consacré comme pasteur après son arrivée à Saint-Brieuc, certainement à la fin de l'année 1947car il rédige une lettre de demande à la commission de consécration des pasteurs (lettre du 22 octobre 1947).
Sur le plan familial, deux enfants vont naitre à St Brieuc, le premier est François le 2 juin 1951 et
il est baptisé le 11 novembre 1951 au Temple de St Brieuc. Son parrain est
Jacques Rogier et sa marraine Mlle Carlier.
Le second enfant à naitre en Bretagne est Yann-Patrick en 1955.
Trois des enfants à l'arrière de la 2CV |
Les enfants de la famille Marquer devant le temple vers 1958 : Yann-Patrick, François, Yves, Jacqueline, Jean-Paul, Annie |
A noter :
Le pasteur Marquer est le parrain de Catherine Talbot, née en 1953, et
baptisée au temple en 1954.
La mère du pasteur Marquer, Louise Pernot, habite au presbytère de St Brieuc peu
après la mort de son mari le 6 mai 1950 (à St Brice en Coglès). Louise Marquer
est membre inscrite de la paroisse de St Brieuc 1952 à 1961.
Fin des années 40. La famille Marquer.
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Les enfants de l'école biblique de St Brieuc. 1955. Photo Jacqueline Roux-Marquer. |
Le ministère de Paul Marquer à Saint-Brieuc
Célébration d'un mariage. |
A peine arrivé, Paul Marquer coordonne
la réunion de la Fédération Protestante de Bretagne réunie en octobre 1947 à St
Brieuc.
31 octobre 1947. Ouest-France |
12 novembre 1957. Ouest-France |
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14 novembre 1960 Ouest-France |
Paul Marquer, un pasteur débordant d'idées
Paul Marquer devant le temple de St Brieuc. Photo Jacqueline Roux-Marquer |
Paul Marquer est un pasteur qui déborde d'idées et cherche à intégrer le protestantisme dans la vie de la cité.
Le résultat se fait sentir assez rapidement : le nombre de membres de l’Église Réformée de St Brieuc-Perros s'accroit considérablement pendant une grande partie de son exercice.
Moment de détente. Paul Marquer photographié par sa fille. |
Concernant ses différentes initiatives
on peut citer de nombreux exemples.
Colonies et scoutisme
La colonie de vacances de Crampoisic débute avec lui en 1952. Un travail considérable a été fait à cette époque pour rendre le lieu habitable et un bloc sanitaire a été construit. Les activités étaient nombreuses (voir l'article consacré à Crampoisic).
Paul Marquer dirigeait les camps et Jeanne, son épouse, faisait office de cuisinière, intendante, lingère et infirmière avec des enfants en bas âges!
En plus des colonies et des rencontres, un camp rassemblant des enfants catholiques et protestants a été organisé comme partout en Europe par le Service Civil International dont Didier Roux, mari de Jacqueline Marquer, était le secrétaire International.
Ils ont dirigé ce camp ensemble. La télévision américaine en a fait un reportage !
Colonie de vacances inspirée par l'ambiance des camps scouts. Crampoisic. |
Paul Marquer met en place des groupes de jeunes scouts, garçons et filles (Camps dans les Alpes, en Espagne...).
Les quatre photos qui suivent montrent le départ d'un groupe de scouts unionistes, avant 1950.
Une dizaine de garçons et une quinzaine de filles posent devant le Temple, rue Victor Hugo. On reconnait Émile Le Cozannet (futur pasteur), debout, troisième à partir de la droite ; Erling Hansen, au milieu, les bras croisés.
Les vélos sont montés sur la galerie de l'autocar.
Les parents et les jeunes sont rassemblés devant le Temple avant le départ. On reconnait le pasteur Paul Marquer devant le pilier.
La Simca 8 du pasteur (modèle sorti en 1938) est chargée avec des sacs à dos. Elle était appelée "Evangéline" par le pasteur Marquer et elle sera replacée en 1955 par une 2cv.
Paul Marquer est certainement le précurseur du scoutisme unioniste à Saint-Brieuc.
Jean-Claude
Nexon avait pour chef de patrouille Pierre Prigent dans un groupe de scouts-marins. Il se souvient qu'une
barque à fond plat a été construite dans le garage des parents de Pierre
Prigent sous la direction du pasteur Paul Marquer. Joseph (Jo) Le
Hégarat était aussi de la troupe. Mais ces souvenirs ne sont pas corroborés par des archives écrites...
De son côté, Pierre Prigent a un souvenir un peu différent. Il situe cet évènement plus loin dans le temps : "Nous étions une patrouille de Scouts marins dirigés par le pasteur Crespin. Nous avions construit une barque qui restait au Légué et en plus dans ma famille nous avions un tout petit voilier qui était aussi utilisé par la patrouille. Une demoiselle encadrait un groupe de filles." (entretien téléphonique en juin 2022). Ce témoignage est sujet à caution car aucune trace n'indique une activité dans les scouts avec le pasteur Crespin entre 1937 et 1943
Sur la photo ci-dessous, camp d'Eclaireuses : De Gauche à droite: Jacqueline Marquer, Annick Rogier, Jacqueline Créach de Brest, Marie-Janig Streleski, Edith Ludin de Brest, Cécile Feydel de Brest, Anne-Marie Gerber, Soizick Le Porcher.
1960. Camp d'éclaireuses |
C'est à cette époque que l'association familiale protestante achète un vieux bateau de pêche pour effectuer des sorties en mer avec les jeunes de la paroisse. Ce petit bateau acheté par l'association familiale protestante s'appelait le Génopage. D'après une description faite par Yves Marquer, il s'agissait d'un petit canot breton traditionnel de 4 à 5 mètres de long , canot ouvert, motorisé, gréé semble-t-il d'une voile au tiers. Il avait été acheté dans les premiers mois de 1961.
Au début des années soixante, sous son impulsion, des travaux sont
entrepris et l’intérieur du temple, ainsi que l'appartement du premier étage,
sont complètement remaniés.
Il met en route et suit le chantier de construction du temple
d'Etables-sur-Mer.
Jacqueline Marquer devant le temple d'Etables tout juste construit |
Durant toute cette période le pasteur Paul Marquer assure l’évangélisation à Pontivy (culte une fois par mois), à l’hôpital psychiatrique de Plouguernevel, au Val-André, à Saint-Cast et à Guingamp.
Il assure de nombreuses conférences et débats sur des sujets d'actualité à Saint-Brieuc.
Il participe à des manifestations pour faire découvrir le protestantisme, comme on le découvre dans cet article de Ouest-France pour un cycle de conférences et la présentation d'expositions à Saint-Malo en 1961 (ci-dessous).
10 mars 1951 Ouest-France |
Le
pasteur Marquer a exercé la fonction de Secrétaire général de la
société d'évangélisation de la Bretagne dans les années 50. Il était
amené à se déplacer par exemple pour des baptêmes jusqu'au temple de
Morlaix.
En été, il pouvait être amené a célébrer des cérémonies dans la région de Lorient (voir l'article de Ouest-France, édition du Morbihan, ci-dessous)
Lorient 4 août 1949. |
Le pasteur Paul Marquer avec des jeunes femmes du groupe des "Routiers du Christ" |
Paul Marquer assure la fonction d'aumônier de la prison de St Brieuc de 1955 à 1961.
Il assure également les Cours d'histoire du protestantisme au Lycée de jeunes filles et de garçons de St Brieuc.
Il organise des séances chaque année de films sur les missions protestantes en Afrique avec très souvent le pasteur Pierre Tissot (1916-2001) missionnaire de la Société des Missions Evangéliques de Paris, parrain de Jacqueline Marquer et ami de la famille Marquer (photo ci-dessous). Pierre Tissot est aussi connu pour son action dans le cadre de l'Eglise Réformée en tant qu'aumônier militaire en Indochine et ami du cinéaste Pierre Schoendoerffer.
Il relaie, à St Brieuc, la campagne pour les sans-logis lancée par l'abbé Pierre
Culte en plein-air avec le pasteur Tissot. Image Defap |
Le pasteur Tissot et le pasteur Marquer, amis depuis la faculté de théologie. |
La famille Marquer à Caen. |
Puis, Paul Marquer reste une année seulement à Dunkerque et termine son exercice à Châlons-sur-Marne. Là, il s'occupe activement à la prison où il est aumônier et s'y rend 3 ou 4 fois par mois.
Passionné par cette mission dans les prisons et par sa paroisse, il finit par s'épuiser et décède d'un infarctus.
1971. Photo d'identité. P. Marquer |
Paul Marquer décède à Châlons-sur-Marne
le 31 Mai 1974, victime d'une crise cardiaque. Il allait avoir 61 ans.
Paul Marquer a été affilié à l'Eglise Réformée de 1934 à 1974, date à laquelle
il est décédé. Il est enterré à Saint Brice en Coglès (35).
Jeanne, son épouse, part alors vivre à Marseille où elle s'engage auprès des
plus démunis dans les quartiers Nord de la ville et milite à la Cimade. Elle était "tutrice de budget" pour les personnes sous tutelle ou curatelle. Elle
décède en 1990 à Caen.
En 1971, Jeanne et Paul Marquer au Chambon-sur-Lignon |
Les différents postes occupés par le pasteur Paul Marquer
Jacqueline était monitrice d'école biblique à St Brieuc et le restera
à Sarcelles, Montmorency, Pau, Ferney-Voltaire. Au total, 55 années de service.
Jacqueline est aussi élue conseillère presbytérale à Pau.
Son engagement dans le scoutisme est dans la droite ligne de la tradition
familiale :
cheftaine de la branche cadette fille puis de louveteaux à Caen, Strasbourg,
New-York.
Responsable pour les Éclaireurs unionistes (FFEUF) de la province Alsace.
Commissaire nationale de 1966 à 1970 au Mouvement Unifié Éclaireuses et Éclaireurs unionistes à Paris (unification réalisée en équipe et avec son mari Didier Roux qui était commissaire national des éclaireurs unionistes en 1964).
En 1974, responsable d'un camp réunissant des enfants catholiques et protestants de Belfast et Londonderry;
Conseillère clan libre à Enghien.
Annie a également été engagée dans sa paroisse.
Deuxième témoignage de Jacqueline Roux-Marquer, sur le scoutisme protestant à St Brieuc
Cliquez ici
Sources
Correspondances avec Jacqueline Roux-Marquer, fille du pasteur Paul Marquer. Décembre 2019 et février 2020. Entretien à Saint-Brieuc le 2 juillet 2021.
Archives de la Manche, commune de St James, registre des naissance, année 1874, vue 117, acte de naissance de Léon Marquer, père du pasteur Paul Marquer.
Archives de la Haute-Saône, commune d'Héricourt, acte de décès de Alfred Pernot, père de Louise Pernot, mère du pasteur Paul Marquer, vue n°22, année 1896 .
Archives en ligne du Nord, commune de Lille, mariages, année 1911, acte de mariage de Léon Marquer et Louise Pernot le 15 juillet 1911, vue 293
Archives en ligne du Nord, registre des naissances, section de Tourcoing, 1913, vue n°58.
Actes du XXXVIème Synode national de l'E.R.F Paris ( Batignolles) Mai 1943.
Actes du Synode de 1946, page 163 et du Synode de 1947, page 59.
Liste des pasteurs ERF. Page 58 Archives nationales. PDF
Les protestants du Nord et la Seconde guerre mondiale. La revue du Nord 1978.
Article en ligne, page 445.
Le christianisme social dans le Nord. La revue du Nord 1991.
L'Homme protestant page 194. Livre de Janine Garisson (Foyer de Roubaix "La solidarité").
Sur le site Généanet, Marquer Paul, fiche établie par Cyril Leenhardt
Remerciements à Louis Concalves du service des archives municipales de Roubaix
Registre des baptêmes du temple de St Brieuc (année 1951)
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